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Projet de doctorat – 3.3 La structure associative – 3.3.1 L’importance de la structure associative

Entre 2011 et 2019, j’ai travaillé sur un doctorat interuniversitaire en histoire de l’art. Je place ici le brouillon de ma thèse. Vous pouvez consulter le plan complet du projet et une description de mon parcours. N’oubliez pas qu’il s’agit d’un brouillon.


3.3 La structure associative

3.3.1 L’importance de la structure associative

Le bilan historiographique a montré la tendance voulant assimiler l’AAM à une institution muséale. La pérennité et le succès du Musée des beaux-arts de Montréal a certainement contribué à la popularité de cette approche. L’identification de l’année 1860 comme moment fondateur du MBAM l’ancre dans l’histoire. Elle permet de souligner avec fierté que cette date précède la fondation des musées des beaux-arts de New York, Boston et Philadelphie1. L’histoire officielle reprend cette approche, tout en prenant soin de rappeler la nuance entre le MBAM et l’AAM2. Pourtant, la nature associative de l’AAM est fondamentale. Elle permet de comprendre son institutionnalisation et sa transformation en musée.

Projet de doctorat – 3.2.3 L’intérêt des membres de l’AAM pour la question éducative

Entre 2011 et 2019, j’ai travaillé sur un doctorat interuniversitaire en histoire de l’art. Je place ici le brouillon de ma thèse. Vous pouvez consulter le plan complet du projet et une description de mon parcours. N’oubliez pas qu’il s’agit d’un brouillon.


3.2.3 L’intérêt des membres de l’AAM pour la question éducative

La mission éducative de l’AAM se devine aussi par l’intérêt manifesté pour ce domaine par les personnes ayant participé à sa création. Ainsi, des personnalités liées de près à l’Institut Canadien et au journal L’Avenir s’intéressent à l’association.

À cet égard, il importe de relever la présence d’Hector Fabre au sein du comité ayant rédigé les règlements constitutifs de l’AAM1. Fils d’un libraire arrêté pour son soutien aux Rebellions des Patriotes de 1837 et 1838, journaliste ayant présenté un texte sur Chevalier de Lorimier devant l’Institut Canadien de Montréal, bibliothécaire de cette institution depuis 1858, fondateur de l’Institut canadien-français en 1858, avocat, sa participation à ce comité peut se comprendre en l’inscrivant dans un désir général d’améliorer le sentiment à l’égard des beaux-arts dans la métropole canadienne2.

Projet de doctorat – 3.2.2 Dépasser la visite du Prince de Galles comme événement fondateur de l’AAM

Entre 2011 et 2019, j’ai travaillé sur un doctorat interuniversitaire en histoire de l’art. Je place ici le brouillon de ma thèse. Vous pouvez consulter le plan complet du projet et une description de mon parcours. N’oubliez pas qu’il s’agit d’un brouillon.


3.2.2 Dépasser la visite du Prince de Galles comme événement fondateur

Ainsi, l’adéquation n’est pas parfaite entre la création de l’AAM et la visite du Prince de Galles. Afin de la comprendre, il importe de s’attarder aux objectifs fixés par l’association artistique au début de l’année 1860.

Une figure incontournable est le photographe William Notman. En effet, la rencontre exploratoire de janvier se déroule dans ses locaux. En outre, il sera un membre fondateur de l’association, participera aux premières expositions et sera longuement impliqué au sein de l’AAM. À ce moment de sa carrière, il est très actif dans le milieu artistique montréalais. En 1858, il a reçu sa première commande d’envergure alors que la Compagnie de chemin de fer du Grand-Tronc lui demande de photographier l’évolution des travaux du pont Victoria1. L’invitation lancée au Prince de Galles pour inaugurer cet ouvrage de génie civil ne peut que l’intéresser. Lorsqu’elle sera acceptée, il présentera le cadeau officiel du gouvernement du Canada au prince héritier de la couronne, soit une série de photographies conservées dans deux albums en cuir, reliés en or, rangés dans un coffret d’érable2. Par ailleurs, ce cadeau lui permettra d’obtenir le titre de « photographe de la Reine »3. Le studio Notman est aussi représenté à cette première rencontre par le peintre Charles Jones Way.

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