Entre 2011 et 2019, j’ai travaillé sur un doctorat interuniversitaire en histoire de l’art. Je place ici le brouillon de ma thèse. Vous pouvez consulter le plan complet du projet et une description de mon parcours. N’oubliez pas qu’il s’agit d’un brouillon.
3.4 Conclusion partielle
En bref, l’AAM est une structure associative. Ses membres peuvent être des artistes, des collectionneurs ou des marchands d’art. Si la base de l’abonnement est monétaire, elle peut être éliminée pour toute personne manifestant un intérêt significatif à l’égard des questions artistiques.
Elle se donne une mission éducative afin de faire la promotion des beaux-arts dans la société montréalaise. Le mandat est multiple. Il s’agit à la fois d’améliorer la place des sujets artistiques dans une société considérée comme industrieuse, développer le goût dans la direction souhaitée et soutenir les artistes locaux. Afin d’y arriver, l’association voit grand. Elle rêve d’une exposition annuelle, d’un musée, de cours de dessins artistiques et d’une bibliothèque.
L’initiative souffre d’une faiblesse importante. En effet, elle est privée. Elle ne sollicite pas l’appui des autorités publiques pour réaliser ses objectifs. Au contraire, l’ensemble de son action dépend des ressources fournies par ses membres ou récoltées durant ses activités.
Malgré tout, il est indéniable qu’en 1912, au moment où l’AAM inaugure son nouveau pavillon sur la rue Sherbrooke, elle a réussi son pari. La place des « Loan Exhibitions » dans ce processus d’institutionnalisation reste à préciser.