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Étiquette : Pont Victoria

Projet de doctorat – 4.3 L’année 1860 – L’exposition accueillant le Prince de Galles

Entre 2011 et 2019, j’ai travaillé sur un doctorat interuniversitaire en histoire de l’art. Je place ici le brouillon de ma thèse. Vous pouvez consulter le plan complet du projet et une description de mon parcours. N’oubliez pas qu’il s’agit d’un brouillon.


4.3 L’année 1860 – L’exposition accueillant le Prince de Galles

Rappel chronologique

Le second événement auquel participe l’AAM est lié à la visite du Prince de Galles. Un rappel chronologique replace le rôle de l’association dans cet important événement. En mai 1859, le gouvernement canadien invite officiellement la reine Victoria au Canada à l’occasion de l’inauguration du pont nommé en son honneur. Le 30 janvier 1860, le gouverneur général du Canada apprend que le Prince de Galles présidera à cette cérémonie dont la date demeure incertaine. Il en fait la lecture publique devant le Parlement le 28 février. De nombreuses invitations supplémentaires parviennent dans la capitale anglaise, dont celle du président des États-Unis envoyée le 4 juin. Le Palais de Buckingham y répond le 22 juin. Environ un mois plus tard, l’héritier de la couronne britannique entreprend son voyage en Amérique du Nord. Il y arrive le 26 juillet et quitte le 20 octobre. Son visite montréalaise dure quatre jours, soit entre le 24 août et 30 août.

Projet de doctorat – 3.2.2 Dépasser la visite du Prince de Galles comme événement fondateur de l’AAM

Entre 2011 et 2019, j’ai travaillé sur un doctorat interuniversitaire en histoire de l’art. Je place ici le brouillon de ma thèse. Vous pouvez consulter le plan complet du projet et une description de mon parcours. N’oubliez pas qu’il s’agit d’un brouillon.


3.2.2 Dépasser la visite du Prince de Galles comme événement fondateur

Ainsi, l’adéquation n’est pas parfaite entre la création de l’AAM et la visite du Prince de Galles. Afin de la comprendre, il importe de s’attarder aux objectifs fixés par l’association artistique au début de l’année 1860.

Une figure incontournable est le photographe William Notman. En effet, la rencontre exploratoire de janvier se déroule dans ses locaux. En outre, il sera un membre fondateur de l’association, participera aux premières expositions et sera longuement impliqué au sein de l’AAM. À ce moment de sa carrière, il est très actif dans le milieu artistique montréalais. En 1858, il a reçu sa première commande d’envergure alors que la Compagnie de chemin de fer du Grand-Tronc lui demande de photographier l’évolution des travaux du pont Victoria1. L’invitation lancée au Prince de Galles pour inaugurer cet ouvrage de génie civil ne peut que l’intéresser. Lorsqu’elle sera acceptée, il présentera le cadeau officiel du gouvernement du Canada au prince héritier de la couronne, soit une série de photographies conservées dans deux albums en cuir, reliés en or, rangés dans un coffret d’érable2. Par ailleurs, ce cadeau lui permettra d’obtenir le titre de « photographe de la Reine »3. Le studio Notman est aussi représenté à cette première rencontre par le peintre Charles Jones Way.

Projet de doctorat – 3.2.1 Les débuts de l’AAM et la visite du Prince de Galles

Entre 2011 et 2019, j’ai travaillé sur un doctorat interuniversitaire en histoire de l’art. Je place ici le brouillon de ma thèse. Vous pouvez consulter le plan complet du projet et une description de mon parcours. N’oubliez pas qu’il s’agit d’un brouillon.


3.2.1 Les débuts de l’AAM et la visite du Prince de Galles

Une idée tenace dans l’historiographie canadienne consiste à affirmer que l’AAM a été créée afin d’accueillir le Prince de Galles lors de sa visite canadienne en 18601. Ce point doit être clarifié afin de comprendre les circonstances ayant mené à la constitution de l’association artistique. Ainsi, il convient de rappeler l’état des discussions autour de cette visite.

L’idée d’inviter la couronne britannique à visiter le Canada trouve son origine en 18582. Un certain Norris aurait envoyé une missive à titre personnel à la Reine Victoria afin de l’inviter à inaugurer le Palais de Cristal de Toronto. Un mot de refus est retourné par le secrétaire royal Edward Bulwes Lytton. Pour certains, il était inconvenant de s’adresser de cette manière à la souveraine sans passer par le gouverneur général de la colonie.

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