version numérique d'une vie

Étiquette : George A. Drummond Page 1 of 2

1906 Montréal – Some French Impressionists

Dans un entretien accordé à Guy Viau en 1959, John Lyman évoque les débuts de sa carrière1. Questionné sur « une circonstance » qui aurait pu déclencher sa vocation, il signale un événement impressionniste organisé à Montréal en 1906. Pour le peintre, l’impact est immédiat : « Ça m’a vraiment remué. Pour moi, c’était une nouvelle vision, une nouvelle réalité. J’ai pris n’importe quoi, des illustrations de livre, des photos et d’après ça, j’ai fait de la peinture avec de la couleur décomposée par taches séparées. Ça m’a enfiévré. Je pense que c’est ça qui m’a vraiment lancé2. »

L’exposition à laquelle il se réfère s’intitule Some French Impressionists. Présentée dans les locaux de la Art Association of Montreal en février 1906, elle réunit vingt-neuf toiles réalisées par les ténors du mouvement, dont Édouard Manet (1832-1883), Claude Monet (1840-1926) et Auguste Renoir (1841-1919)3.

Les toiles composant l’exposition

Le 12 février 1906, les membres de la Art Association of Montreal sont conviés à une visite privée des galeries situées au square Philips4. Dans l’une des deux salles, appelée « old gallery », l’entreprise Tiffany expose ses produits :. des vases baptisés « favrile5 », des poteries et deux vitraux6. L’autre pièce, surnommée « new gallery », accueille les œuvres des peintres impressionnistes.

Édouard Manet
Portrait de Faure dans le rôle de Hamlet, 1877
Huile sur toile, 194 x 131,5 cm
Museum Folkwang, Essen, acquis en 1927 avec le soutien de Folkwang-Museumverein et la ville d’Essen, inv. G 111

Projet de doctorat – 4.7 La période 1912-1914 – La dernière Loan Exhibition

Entre 2011 et 2019, j’ai travaillé sur un doctorat interuniversitaire en histoire de l’art. Je place ici le brouillon de ma thèse. Vous pouvez consulter le plan complet du projet et une description de mon parcours. N’oubliez pas qu’il s’agit d’un brouillon.


4.7 La dernière Loan Exhibition de 1914

Une fois déménagée sur la rue Sherbrooke, l’AAM ne semble plus avoir d’utilité pour les « Loan Exhibitions ». L’année 1913 voit les expositions consacrées aux artistes canadiens se succéder. Les expositions du Printemps et des travaux des étudiants occupent leur place habituelle dans le calendrier. L’Académie royale des arts du Canada s’installe dans les salles à l’automne. S’y ajoutent des expositions particulières autour des travaux de Randolph S. Hewton, Alexander Young Jackson, Charles de Bell, John Lyman et Robert Tait Mckenzie.

L’immeuble a peut-être été construit grâce aux généreux dons privés, mais les membres peinent à y exposer leurs œuvres. Pourtant, l’AAM continue de solliciter leur appui afin de régler ses problèmes financiers. Toujours en 1913, l’important endettement incite le conseil à augmenter les coûts d’adhésion d’une manière significative1. Des dons importants permettent à l’association de boucler son budget2.

Projet de doctorat – 4.7 La période 1912-1914 – L’exposition inaugurale de 1912

Entre 2011 et 2019, j’ai travaillé sur un doctorat interuniversitaire en histoire de l’art. Je place ici le brouillon de ma thèse. Vous pouvez consulter le plan complet du projet et une description de mon parcours. N’oubliez pas qu’il s’agit d’un brouillon.


4.7 L’exposition inaugurale de 1912

Une exposition d’oeuvres prêtées est organisée au moment de l’inauguration du nouveau bâtiment. Le mode opératoire est le même qu’en 1879 et 1893.

Une soirée privée est réservée aux membres1. Le gouverneur général, le duc de Connaught, y occupe la place d’honneur2. Son discours souligne de nouveau la mission éducative de l’association :

Such an exhibition is of great educational value to the city, accustoming the eye of those who visit it to real beauty of color and of form, and weaning them from the meretricious class of painting which too often masquarades as Art. By thus educating the artistic taste of a people, they are gradually led to feel the need of beauty in their surroundings, and the improvement in artistic sense manifests itself in a demand for grace, beauty and congruity in their gardens, their houses and their furniture. In a country like Canada, where nearly everone works hard, there is a tendency to forget the value and pleasure of beautiful surroundings, and exhibitions as this will help to stimulate the sense of what is beautiful, and to remind people that much may be done, and at little expense, to make their cities and their homes pleasing to the eye without abating an atome of practical utility3.

Projet de doctorat – 4.6 La période 1893-1908 – La Loan Exhibition comme service aux membres, les artistes canadiens et Horatio Walker

Entre 2011 et 2019, j’ai travaillé sur un doctorat interuniversitaire en histoire de l’art. Je place ici le brouillon de ma thèse. Vous pouvez consulter le plan complet du projet et une description de mon parcours. N’oubliez pas qu’il s’agit d’un brouillon.


4.6 La Loan Exhibition comme service au membres, la place des artistes canadiens et le cas d’Horatio Walker

Avec l’ouverture de la nouvelle galerie, la succession des expositions d’oeuvres prêtées et l’institutionnalisation de l’Exposition du Printemps, la « Loan Exhibition » se transforme en service aux membres. En montrant les nouvelles entrées dans les collections privées, elle continue de s’inscrire dans la mission de promotion des beaux-arts de l’association.

L’exclusion des artistes canadiens

Toutefois, le désir d’accrocher les meilleures œuvres appartenant aux membres dans le cadre des « Loan Exhibitions » écarte les artistes canadiens contemporains. La critique est clairement exprimée en 1895 : «  This exhibition goes to prove that Canadian talent is not appreciated, for out of 83 pictures, there are no Canadians represented. It seems strange with such names as Shannon, Peel, Fraser, Jacobi, Fowler, Bridgeman and many others to select from1. »

Projet de doctorat – 4.6 La période 1893-1908 – La mission éducative des Loan Exhibitions

Entre 2011 et 2019, j’ai travaillé sur un doctorat interuniversitaire en histoire de l’art. Je place ici le brouillon de ma thèse. Vous pouvez consulter le plan complet du projet et une description de mon parcours. N’oubliez pas qu’il s’agit d’un brouillon.


4.6 L’exposition de 1895 et la mission éducative des Loan Exhibitions

Après l’exposition inaugurale de 1893, les « Loan Exhibitions » demeureront tendues entre lieu de présentation d’œuvres d’art de qualité, exposition éducative d’appoint, présentation des nouveautés entrées dans les collection montréalaises et service offert aux membres.

L’année 1895 permet d’illustrer le développement institutionnel de l’AAM et la nouvelle place de la « Loan Exhibition ». Cette année-là, la collection permanente a continué à s’enrichir. Quatre nouvelles œuvres se sont ajoutées1. La salle de lecture et la bibliothèque permettent aux membres d’y consulter périodiques artistiques, catalogues d’exposition et rapports divers2. Quatre conférences ont été organisées autour de thèmes variés tels que la vie du musicien Felix Mendelssohn, la peinture vénitienne, l’impressionnisme et l’œuvre de la poétesse Sappho3. Le nombre des membres est en légère croissance puisqu’il atteint le chiffre de cinq-cent vingt-sept4. La nature associative demeure bien présente puisque ces personnes représentent les trois-quarts des visites dans les salles de l’AAM5.

30 octobre 1893: décès de John Joseph Caldwell Abbott

Reproduction de mon fil twitter du 30 octobre 2020 dans lequel je commémore le décès de John Joseph Caldwell Abbott.

  • Premier ministre du Canada
  • Maire de Montréal
  • Avocat prospère
  • Propriétaire foncier
    … et premier importateur direct de vaches de Guernesey au Canada !

Le 30 octobre 1893 décédait John Joseph Caldwell Abbott à Montréal.
Lire sa biographie.

Le maire John Joseph Caldwell Abbott, Montréal, QC, 1889 Wm. Notman & Son 1889, 19e siècle Plaque sèche à la gélatine 17 x 12 cm Achat de l’Associated Screen News Ltd. II-91034 © Musée McCord

Projet de doctorat – 4.5 La période 1878-1891 – La Loan Exhibition en quête d’une place

Entre 2011 et 2019, j’ai travaillé sur un doctorat interuniversitaire en histoire de l’art. Je place ici le brouillon de ma thèse. Vous pouvez consulter le plan complet du projet et une description de mon parcours. N’oubliez pas qu’il s’agit d’un brouillon.


4.5 La Loan Exhibition en quête d’une place

Entre 1879 et 1883, l’ouverture d’un espace permanent oblige l’AAM à redéfinir son rapport avec l’exposition. Il touche la « Loan Exhibition » de trois manières, soit l’obligation de stimuler l’intérêt, l’apparition des prêts à long terme et la possibilité de faire cohabiter plusieurs expositions.

D’une première manière, le conseil de l’AAM découvre que l’exposition continue d’oeuvres crée une lassitude. Après l’exposition inaugurale, quelques ajustements sont prévus pour les activités futures :

Projet de doctorat – 4.3 L’année 1860 – L’exposition accueillant le Prince de Galles

Entre 2011 et 2019, j’ai travaillé sur un doctorat interuniversitaire en histoire de l’art. Je place ici le brouillon de ma thèse. Vous pouvez consulter le plan complet du projet et une description de mon parcours. N’oubliez pas qu’il s’agit d’un brouillon.


4.3 L’année 1860 – L’exposition accueillant le Prince de Galles

Rappel chronologique

Le second événement auquel participe l’AAM est lié à la visite du Prince de Galles. Un rappel chronologique replace le rôle de l’association dans cet important événement. En mai 1859, le gouvernement canadien invite officiellement la reine Victoria au Canada à l’occasion de l’inauguration du pont nommé en son honneur. Le 30 janvier 1860, le gouverneur général du Canada apprend que le Prince de Galles présidera à cette cérémonie dont la date demeure incertaine. Il en fait la lecture publique devant le Parlement le 28 février. De nombreuses invitations supplémentaires parviennent dans la capitale anglaise, dont celle du président des États-Unis envoyée le 4 juin. Le Palais de Buckingham y répond le 22 juin. Environ un mois plus tard, l’héritier de la couronne britannique entreprend son voyage en Amérique du Nord. Il y arrive le 26 juillet et quitte le 20 octobre. Son visite montréalaise dure quatre jours, soit entre le 24 août et 30 août.

Projet de doctorat – 3.3 La structure associative – 3.3.1 L’importance de la structure associative

Entre 2011 et 2019, j’ai travaillé sur un doctorat interuniversitaire en histoire de l’art. Je place ici le brouillon de ma thèse. Vous pouvez consulter le plan complet du projet et une description de mon parcours. N’oubliez pas qu’il s’agit d’un brouillon.


3.3 La structure associative

3.3.1 L’importance de la structure associative

Le bilan historiographique a montré la tendance voulant assimiler l’AAM à une institution muséale. La pérennité et le succès du Musée des beaux-arts de Montréal a certainement contribué à la popularité de cette approche. L’identification de l’année 1860 comme moment fondateur du MBAM l’ancre dans l’histoire. Elle permet de souligner avec fierté que cette date précède la fondation des musées des beaux-arts de New York, Boston et Philadelphie1. L’histoire officielle reprend cette approche, tout en prenant soin de rappeler la nuance entre le MBAM et l’AAM2. Pourtant, la nature associative de l’AAM est fondamentale. Elle permet de comprendre son institutionnalisation et sa transformation en musée.

Projet de doctorat – 3.2.5 Une mission éducative qui perdure et qui dépasse les Loans Exhibitions

Entre 2011 et 2019, j’ai travaillé sur un doctorat interuniversitaire en histoire de l’art. Je place ici le brouillon de ma thèse. Vous pouvez consulter le plan complet du projet et une description de mon parcours. N’oubliez pas qu’il s’agit d’un brouillon.


3.2.5 Une mission éducative qui perdure et qui dépasse les Loans Exhibitions

Cette mission éducative organise l’ensemble des gestes posés par l’association artistique. Elle dure dans le temps. Il ne s’agit pas d’un souhait exprimé en 1860 qui n’aurait pas eu de lendemain. Par exemple, en décembre 1894, le prêt d’une salle au gouverneur général indigne un membre de l’AAM qui rappelle les principes fondateurs de l’association. Il exprime sa colère à l’éditeur du Herald :

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