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Projet de doctorat – 4.5 La période 1878-1891 – L’exposition de 1878 : détails

Entre 2011 et 2019, j’ai travaillé sur un doctorat interuniversitaire en histoire de l’art. Je place ici le brouillon de ma thèse. Vous pouvez consulter le plan complet du projet et une description de mon parcours. N’oubliez pas qu’il s’agit d’un brouillon.


4.5 L’exposition de 1878 : détails de l’exposition

Puisque l’exposition de 1878 est essentiellement une levée de fonds, les aspects artistique et éducatif sont relégués au second plan. Aucune conférence sur l’art n’est prononcée. Le catalogue ne contient aucune explication didactique. Une seule œuvre profite d’une description1. Après les mondanités du samedi, l’espace loué par l’AAM est ouvert au public les lundi et mardi suivants2. Les frais d’admission sont fixés à vingt-cinq cents ; aucun tarif réduit n’est proposé pour les enfants3. Les questions de l’éclairage et de l’accrochage continuent d’attirer l’attention4. La salle est inadéquate5. Le processus de hiérarchisation des beaux-arts paraît complété puisque seules des peintures, des aquarelles et des sculptures sont exposées.

Projet de doctorat – 4.5 La période 1878-1891 – L’exposition de 1878 : le défi financier

Entre 2011 et 2019, j’ai travaillé sur un doctorat interuniversitaire en histoire de l’art. Je place ici le brouillon de ma thèse. Vous pouvez consulter le plan complet du projet et une description de mon parcours. N’oubliez pas qu’il s’agit d’un brouillon.


4.5 L’exposition de 1878 : le défi financier

Ancien vice-président de l’AAM en 1864, conseiller pendant les années suivantes, Benaiah Gibb connaissait le problème posé par William Notman lorsque celui-ci a offert le portrait de l’évêque de Montréal en 1865. L’incapacité pour l’association de construire une galerie d’art permanente a forcé le retour de ce tableau au photographe.

Projet de doctorat – 4.5 La période 1878-1891 – le legs Benaiah Gibb

Entre 2011 et 2019, j’ai travaillé sur un doctorat interuniversitaire en histoire de l’art. Je place ici le brouillon de ma thèse. Vous pouvez consulter le plan complet du projet et une description de mon parcours. N’oubliez pas qu’il s’agit d’un brouillon.


4.5 Le legs Benaiah Gibb

En février 1877, le secrétaire de l’AAM s’inquiète publiquement1. L’organisation d’une nouvelle exposition peut coûter 300 $ à l’association et entraîner un déficit. Ce dernier doit être épongé par les membres. Ce risque nuit à la motivation.

En mai 1877, Benaiah Gibb lui lègue une collection de tableaux et bronzes, un terrain près du Square Phillips et une somme de huit mille dollars2. Au moment de son décès, Benaiah Gibb est un membre important de la communauté d’affaires de Montréal3. Il est associé à l’AAM depuis sa fondation puisque son nom se retrouve sur la liste des premiers souscripteurs en 18604. Il en assure la vice-présidence en 18645. Il prête aussi des œuvres en 1864, 1865, 1867 et 18706. Sa présence et ses prêts sont l’objet de beaucoup d’estime. Le président de l’AAM Francis J. Fulford jette un regard positif sur sa collection7. Il est rejoint par la presse dans ces louanges8.

Projet de doctorat – 4.5 La période 1878-1891 – introduction

Entre 2011 et 2019, j’ai travaillé sur un doctorat interuniversitaire en histoire de l’art. Je place ici le brouillon de ma thèse. Vous pouvez consulter le plan complet du projet et une description de mon parcours. N’oubliez pas qu’il s’agit d’un brouillon.


4.5 Introduction

L’année 1877 marque un tournant majeur dans l’histoire de l’AAM. Formé à la fois d’œuvres d’art et de ressources financières, le legs de Benaiah Gibb permet à l’association moribonde de rédiger une nouvelle page de son histoire.

Projet de doctorat – 4.4 La période 1864-1878 – conclusion partielle

Entre 2011 et 2019, j’ai travaillé sur un doctorat interuniversitaire en histoire de l’art. Je place ici le brouillon de ma thèse. Vous pouvez consulter le plan complet du projet et une description de mon parcours. N’oubliez pas qu’il s’agit d’un brouillon.


4.4 Conclusion partielle

Entre 1860 et 1872, la seule activité qui fédère les efforts de l’association est l’exposition d’oeuvres prêtées. Toutefois, derrière cette expression générique se cachent plusieurs modalités d’exposition distinctes. L’événement organisé au Palais de Cristal dans le cadre de la visite du Prince de Galles se rapproche du volet beaux-arts d’une exposition universelle. L’inclusion d’oeuvres du Montreal Sketch Club ou de la Society of Canadian Artists ne relève pas directement de l’AAM. L’exposition des œuvres offertes dans le cadre de la loterie artistique participe également d’une dynamique différente.

Une élément demeure présent durant tous ces événements : la présence d’une « Loan Exhibition ». La mise en commun d’oeuvres par des prêteurs multiples demeure le moyen privilégié par l’AAM pour atteindre sa mission éducative. À cette occasion, elle transforme son catalogue en outil éducatif. Un début de hiérarchisation est également manifeste dans sa transformation. Les beaux-arts s’éloignent des arts mécaniques ou de l’artisanat. La peinture et l’aquarelle occupent les places d’honneur. Toutefois, cet exercice demeure embryonnaire. L’important demeure la mission éducative. Tout travail allant dans ce sens peut être inclus dans l’exposition. La réalité multiple de la « Loan Exhibition » est aussi présente dans la place accordée à l’art contemporain canadien. Elle se manifeste concrètement dans l’organisation d’expositions par la SCA. Toutefois, l’AAM n’abandonne pas les créateurs locaux. Dans toutes ses expositions, les œuvres locales sont accrochées.

Projet de doctorat – 4.4 La période 1864-1878 – la période entre 1872 et 1878 : dormance

Entre 2011 et 2019, j’ai travaillé sur un doctorat interuniversitaire en histoire de l’art. Je place ici le brouillon de ma thèse. Vous pouvez consulter le plan complet du projet et une description de mon parcours. N’oubliez pas qu’il s’agit d’un brouillon.


4.4 La période 1872-1878 : dormance

Ainsi, dans un milieu souvent décrit comme étant peu intéressé par la question des beaux-arts, les maigres ressources ne paraissent pas suffisantes pour soutenir les initiatives de l’AAM et de la SCA. De plus, le déménagement de la Mercantile Library Association prive l’association de locaux1. Enfin, ses finances demeurent fragiles2. Une nouvelle période de dormance s’installe. Il faut attendre l’important legs de Benaiah Gibb en 1877 pour que l’AAM soit ravivée. Comme en 1864, elle va blâmer des facteurs exogènes pour son manque de vitalité durant les dernières années. En particulier, elle va critiquer l’état général de l’économie et sa conséquence néfaste sur le développement des collections montréalaises3.

Projet de doctorat – 4.4 La période 1864-1878 – la période entre 1868 et 1872 : un espace, des expositions

Entre 2011 et 2019, j’ai travaillé sur un doctorat interuniversitaire en histoire de l’art. Je place ici le brouillon de ma thèse. Vous pouvez consulter le plan complet du projet et une description de mon parcours. N’oubliez pas qu’il s’agit d’un brouillon.


4.4 La période 1868-1872 : un espace, des expositions

Au moment où une nouvelle exposition est présentée en 1867, la situation de l’AAM a changé. Au lieu d’intégrer le Conseil des arts et manufactures, l’association artistique s’est tournée vers la Mercantile Library Association. Le 1er février 1867, son entente initiale prévoit la location d’un espace pour une durée de deux années et demie1. Cet espace permet d’offrir des cours artistiques prodigués par Frederic Marlett Bell-Smith. La bibliothèque y trouve son compte :

The Room leased by Mr. F. B. Matthews, for the Art Association, has lately been brought into use for a School of Design, which has been opened under the able instruction of Mr. Bell Smith. It is hoped that much good will result from this step, both to members of the Association and to the public. The Annual Conversazione and Exhibition of the Art Association have again been held in the Rooms, and the Board, as on a previous occasion, showed its appreciation of the objects of that Association by placing at its disposal the use of the Hall, free of charge, for the purpose of holding its Exhibition of Pictures and Works of Art. The members of the Association were again admitted free to the exhibition, and a large number availed themselves of the privilege. These Annual Exhibitions of the Art Association are thus a means not only of bringing our Association under the notice of the public, but also of affording periodically to our members an agreeable treat2.

Projet de doctorat – 4.4 La période 1864-1878 – l’exposition de 1865 : une exposition de transition

Entre 2011 et 2019, j’ai travaillé sur un doctorat interuniversitaire en histoire de l’art. Je place ici le brouillon de ma thèse. Vous pouvez consulter le plan complet du projet et une description de mon parcours. N’oubliez pas qu’il s’agit d’un brouillon.


4.4 La période 1864-1872

L’exposition de 1865 : une exposition de transition

À quelques semaines de l’ouverture de l’exposition de 1865, la Montreal Gazette dresse un bilan de l’édition précédente. Pour le journal, elle a contribué à améliorer le goût des citoyens pour les beaux-arts en permettant à la fois de rejeter la mauvaise peinture et d’améliorer les collections existantes1. Pour lui, elle s’inscrit dans un mouvement généralisé de diffusion du bon goût au même titre que les livres illustrés importés par les frères Dawson ou le recueil de photographies édité par William Notman. Les espoirs suscités par l’AAM sont bien identifiés et reprennent des arguments désormais connus :

Projet de doctorat – 4.4 La période 1864-1878 – l’exposition de 1864 : une exposition, des réalités multiples

Entre 2011 et 2019, j’ai travaillé sur un doctorat interuniversitaire en histoire de l’art. Je place ici le brouillon de ma thèse. Vous pouvez consulter le plan complet du projet et une description de mon parcours. N’oubliez pas qu’il s’agit d’un brouillon.


4.4 La période 1864-1878

Dormance et réveil

L’effervescence de 1860 est suivie par une période de dormance. La prochaine réunion du conseil d’administration semble s’être déroulée d’une façon informelle en octobre 18631. Organisée à la Société d’histoire naturelle, elle réunit onze personnes dont les président et trésorier Francis J. Fulford et William H. A. Davies ainsi que le photographe William Notman. À ce moment, les comptes de l’association possèdent un excédent de six cent cinquante dollars. L’objectif principal consiste à former un comité afin de rafraîchir les règlements et statuts.

Projet de doctorat – 4.3 L’année 1860 – L’exposition accueillant le Prince de Galles

Entre 2011 et 2019, j’ai travaillé sur un doctorat interuniversitaire en histoire de l’art. Je place ici le brouillon de ma thèse. Vous pouvez consulter le plan complet du projet et une description de mon parcours. N’oubliez pas qu’il s’agit d’un brouillon.


4.3 L’année 1860 – L’exposition accueillant le Prince de Galles

Rappel chronologique

Le second événement auquel participe l’AAM est lié à la visite du Prince de Galles. Un rappel chronologique replace le rôle de l’association dans cet important événement. En mai 1859, le gouvernement canadien invite officiellement la reine Victoria au Canada à l’occasion de l’inauguration du pont nommé en son honneur. Le 30 janvier 1860, le gouverneur général du Canada apprend que le Prince de Galles présidera à cette cérémonie dont la date demeure incertaine. Il en fait la lecture publique devant le Parlement le 28 février. De nombreuses invitations supplémentaires parviennent dans la capitale anglaise, dont celle du président des États-Unis envoyée le 4 juin. Le Palais de Buckingham y répond le 22 juin. Environ un mois plus tard, l’héritier de la couronne britannique entreprend son voyage en Amérique du Nord. Il y arrive le 26 juillet et quitte le 20 octobre. Son visite montréalaise dure quatre jours, soit entre le 24 août et 30 août.

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