À l’automne 1989, je débutais mon parcours universitaire. Après une longue réflexion, j’avais choisi l’École Polytechnique de Montréal pour ce nouveau moment de ma vie.
La première session avait débuté avec la fameuse initiation. Nous étions séparés en groupes et nous étions mis en compétition les uns avec les autres pendant une semaine. En relevant des défis, nous pouvions devenir le groupe gagnant. Certains s’investissaient grandement dans ce jeu, d’autres moins. Toutefois, il était impossible d’y échapper. Si l’exercice n’était pas particulièrement agréable, il permettait de tisser des liens d’amitié rapidement.