Entre 2011 et 2019, j’ai travaillé sur un doctorat interuniversitaire en histoire de l’art. Je place ici le brouillon de ma thèse. Vous pouvez consulter le plan complet du projet et une description de mon parcours. N’oubliez pas qu’il s’agit d’un brouillon.


4.5 Conclusion partielle

Au tournant de la décennie 1890, l’AAM est traversée de forces contraires. D’une part, certaines activités garnissent son coffre en banque. D’autre part, sa mission éducative lui coûte cher.

La place des expositions est ambiguë. L’Exposition du Printemps et des événements comme la venue de l’Angélus garnissent ses coffres. De leur côté, les « Loan Exhibitions » d’envergure comme celle de 1889 creusent le déficit. Les autres lassent et atteignent des limites liées au goût des collectionneurs et des collectionneurs.

Afin de résoudre ses problèmes financiers, le conseil de l’AAM décide d’oser. Il vise l’autonomie financière par la création d’un fonds de dotation. Il sollicite de nouveau ses membres et la population montréalaise afin de s’agrandir. Cette entreprise connaîtra le succès. Après avoir cessé d’être son activité principale, alors qu’elle cherche encore sa place dans le calendrier des expositions, le rôle de la « Loan Exhibition » devra encore être précisé dans cette nouvelle étape dans le processus d’institutionnalisation de l’association.